vendredi 25 septembre 2009

Brèves brisées.

La «rentrée», c’est quand plein de livres «sortent». Étonnant, non?

«Libraire doit être un métier physiquement éprouvant.» C’est pas moi qui le dis, c’est Didier Fessou. Comme quoi.

L’Énigme du retour, de Dany Laferrière, est paru depuis une semaine, dix jours. Il est déjà en réimpression. Qu’est-ce que ce sera s’il gagne un de ces fameux prix?

Avec l’arrivée des ouvrages de Sénécal, Beigbeder, Nothomb, Ruiz Zafón, Laferrière, Larue, etc. la tranquillité en librairie, si tranquillité il y avait, est terminée.

C’est peut-être la même chose partout dans le monde, je ne sais pas, mais beaucoup de traducteurs et/ou (éslashou) éditeurs français ont un petit problème avec la traduction des titres. Le premier tome de la série vampiresque de Melissa de la Cruz est intitulé Blue Bloods dans la langue de Shakespeare. En français? Les vampires de Manhattan. Et pourquoi pas, en effet? Là où ça se gâte, c’est quand le deuxième opus (Masquerade) s’appelle Les sang-bleu dans la langue de Molière. Pourquoi faire compliqué quand on eût pu faire encore plus compliqué?
Un truc semblable est arrivé à Alfred Hitchcock. Secret Agent (Quatre de l’espionnage dans la langue de De Funès), Sabotage (traduit Agent Secret) et Saboteur (devenu Cinquième colonne). Imaginez quand il n’y avait pas wikipedia pour démêler tout ça!

Ulysse, personnage de l’Iliade, héros de l’Odyssée, a passé vingt ans en exil avant de rentrer enfin dans sa patrie. Ulysse Distribution, un éditeur et distributeur spécialisé dans le livre de voyage, porte donc un nom bien choisi. La situation s’est corrigée ces dernières années mais, pendant longtemps, ils ont été le distributeur avec le plus petit délai pour les retours (six mois). Amusant paradoxe, non? Imaginez Pénélope attendre 180 petits jours pour commencer de folâtrer avec l’un ou l’autre de ses prétendants... Me semble qu’ils devraient respecter l’oeuvre d’Homère et nous donner un droit de retour de 20 ans, non?

«Y’a trop de Troyat. J’ai p’us de Péju. On a eu trop de Naruto. Vendetta ? On en vend des tas» — ‘scusez-la.

Citation du jour : « Quoi? Vous venez de découvrir que la narratrice de Folle est une femme seule et suicidaire. Bravo! Vous êtes mûrs pour un doctorat en littérature. » (Pierre Cayouette, sur son blogue à L’Actualité.)

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