lundi 12 avril 2010

Brèves d’arrière-boutique.

Citation de la semaine : «Et puis, prétendre écrire pour les générations futures, ce n'est peut-être qu'une excuse alléguée par ceux qui n'écrivent pour personne.» (Pierre Jourde) Allez, encore une : «La postérité est un carnage.»

Désherbage (dégraissage) printanier à la librairie, section Basse-Ville. On a pu ainsi virer l’hippopotame, qui avait tout d’un dinosaure.

Représentoir : n.m. Présentoir. Vous est fourgué par un représentant. Vous en voulez pas? Dites que vous en voulez pas; on vous l’enverra quand même. La question placebo : «Le dernier Dan Brown sort, veux-tu un représentoir?».

Quand je vois un libraire chercher un livre en rayon, je lui fais immanquablement cette remarque : «Un peu plus à gauche!». Quelques-uns seulement savent que c’est un commentaire, avant tout, politique. ;-)

Édouard, notre «nouveau recrue», a fait l’expérience récemment, grâce au ménage de l’hippopotame/dinosaure, du complexe du libraire comme job de bras : «qu’on me dise plus que libraire c’est une job d’intellectuel». J’avais déjà un peu abordé la question ici.

Le problème avec le Salon du livre (de Québec, le SILQ donc), c’est qu’il a toujours lieu quand on a les premières belles journées de printemps. D’accord, cette année on l’a eu, le printemps, un peu d’avance et pas à peu près; sinon presque toujours, on se trouve avec l’alternative «air clim’ & lumière brutale» versus aller se faire dégeler la couenne au nouveau soleil.
D’où cette vieille idée, que je ressors : si on faisait le SILQ quatre à six semaines plus tard, mais dehors? Avec de beaux grands chapiteaux comme au Marché de la poésie de Montréal? (Pourquoi pas un barbecue?)

Je ne sais plus qui me l’a fait un jour remarquer : ne trouvez-vous pas que Saint-Exupéry ressemble à Mr Bean? (Excusez-le.)