mardi 11 mai 2010

De l'utilité des libraires

Hier, on donnait le Prix des libraires québécois. Non, pas un prix pour les libraires, mais un prix par les libraires. Les gagnants sont R.J. Ellory (Vendetta) et Dany Laferrière (L'Énigme du retour).
Mais ce dont je voulais parler, c'est ceci: les libraires sont utiles! Ce n'est pas juste moi qui le dit, c'est monsieur Laferrière: «À mon premier roman, je pourchassais les libraires pour qu'ils mettent mon livre en vitrine, je leur téléphonais d'une cabine téléphonique, et ils me disaient: M. Laferrière, on n'a pas encore eu le temps d'ouvrir les boîtes... Un livre ne peut pas avoir de succès sans les libraires.» On trouve l'entrevue sur cyberpresse. Il ne dit pas seulement du bien des libraires en général, mais aussi des libraires indépendants en particulier.

Puis, avec ces bonnes pensées en tête (« je suis utile! »), j'allai ce midi à la bibliothèque me chercher un polar à dévorer. Oui, les libraires vont parfois en bibliothèque; non, je n'achète pas tous mes livres. Pour lire tous les Westlake, en plus des Richard Stark (qui sont des Westlake, tout le monde sait ça), il me faudrait un budget spécial. Tiens, c'est une idée.


Toujours est-il que me voilà en train de faire des recherches au terminal de la bibliothèque (ils n'ont pas La Rivière rouge, de John Hart, est-ce que je le fait transférer d'une autre succursale ou bien est-ce que je l'achète?) quand une demoiselle demandait à la bibliothécaire si Hésitation était le dernier, ou le troisième, des Twilight?
N'écoutant pas que mon courage mais aussi mon désir de me montrer meilleur que les autres (la bibliothécaire hésitait, bien sûr, mais elle aurait certainement bien répondu si je lui avais laissé le temps), je dis à la demoiselle: «Hésitation est le troisième tome: F, T, H, R.» Elle était contente, c'est là qu'elle était rendue.

Par contre, je n'ai rien dit du truc mnémotechnique, une phrase que mon collègue Christian Girard avait trouvé pour mettre de l'ordre dans la saga: « F@#$ The Human Rights »
Et en anglais (Twilight, New Moon, Eclipse et Breaking Dawn)? «The New England Buzz» fait la job, puisque la demoiselle (pas celle de la bibliothèque, mais celle qui est devenue multi-millionnaire en écrivant les Twilight) vient de Harford dans le Connecticut.

Ainsi vous pourrez vous rendre utile à l'occasion.

Photo: Le Devoir / Pedro Ruiz.

4 commentaires:

  1. Merci ça me fait du bien de te lire.. belle tranche de vie :)

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  2. Je viens de découvrir ton blogue ... et je trouve ce premier article bien intéressant!!!
    Comme je fréquente une librairie indépendante, je le confirme, les libraires sont utiles ...
    Et ma libraire est extraordinaire.
    Voir l'article que j'ai écrit, il y a quelques temps:
    http://lecturederichard.over-blog.com/article-je-vous-presente-ma-librairie-48001317.html

    Merci

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  3. @Anne & Richard
    Merci à tous les deux. Richard: j'irai voir ton blogue bientôt
    stephane

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  4. Mon blog de libraire préféré va-t-il se réveiller?? je l'espère...

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